Voila Branville
Chanson inédite de Ray Lebay
Air : J'ai ma combine

I
De quelque côté que vous arriviez
Il vous faut  grimper
Souffler, peiner
Hardi, Petit ! poussez votre vélo
Vous serez bientôt
Sur le plateau.
Quelques petit's maisonnett's,
Un plac grand comme un serviette ...
Quand on voit l'moulin
On voit l' pat'lin.

REFRAIN
Voilà Branville
Avec ses bois où les lapins se faufillent !
Voilà Branville
Les grands blés qui pouss'nt dans la terre fertille !
Le Haras Par là
Et ses "purs-sangs" !
Des frimas
Y'en a
Jusqu'au printemps §
Voilà Branville
C'est petit
Mais c'est gentil
Cà nous suffit.

II
Chez nous on n' craint pas de sentir le moisi
Car le vent ici
Souffl' jour et nuit
Nos habitants il faut les excuser,
s'ils vont au café
C'est pour s'chauffer.
Mais qu'une tempête vienne
Flirter avec l'éolienne
Tou l' monde est sans eau
Dans le hameau.

REFRAIN
Voilà Branville
Avec ses bois où les lapins se faufillent !
Voilà Branville
Les grands blés qui pouss'nt dans la terre fertille !
Les frimas
Dur'nt là
Jusqu'au printemps !
Malgré ça
On a
Le coeur content !...
Mais à Branville
Les frigolins
S'trouvant bien
Ne partaient point !

III
Nous n'avons pas besoin de nous déranger;
Boucher, boulanger
Vienn't nous relancer
On voit même par toutes les saisons v'nir dans les maisons
L' marchand d' poisson.
Quand on veut faire un voyage
Le car travers' le village
Mais il n'est jamais
Pressé d' passer.

REFRAIN
Voilà Branville
Un p'tit coin d' campagn' loin des bruits de la ville !
Voilà Branville
Où il est de règl' de ne pas s' fai' de bile !
Y'a pas
D' cinéma
Ni d' sall' de bal
Mais tout ça
Oui da,
Nous est égal.
Car à Branville
Entre amis
On s' réunit
Ca nous suffit.

Février 1945

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